Alors que Davy Tissot est dans sa dernière ligne droite, c’est déjà le moment pour les cuisiniers de postuler pour la sélection du prochain Bocuse d’Or France qui aura lieu le 23 novembre 2021. Pour participer, les candidats sont invités à envoyer avant le 11 juin leurs motivations et leur parcours. Depuis le début, la Team France voit loin. Elle prend les étapes les unes après les autres mais garde pour horizon la pérennité de l’équipe. La France, c’est sur le long terme. Davy Tissot se prépare pour la finale qui aura lieu au Sirha Lyon les 26/27 septembre 2021, suivra la sélection France le 23 novembre puis la finale internationale en 2023. Que les candidats tricolores se fassent connaître !
Postuler, mode d’emploi
Sur le site du Bocuse d’Or, la page recrutement est en ligne : on remplit le formulaire en ligne avec ses coordonnées, on précise si c’est votre première participation à la sélection France et on indique en quelques mots (à choisir avec réflexion…) en quoi on estime être un bon candidat pour représenter la France. En pièces jointes, on ajoute un CV et une photo portrait. Votre réponse doit être envoyée avant le 11 juin 2021 !
Pour postuler !

A lire également :
« Cuisiner ou assembler », that is the question
Dans ce concours, faut-il donner sa première priorité au goût ou au visuel ? Le positionnement de la Team France dans le Bocuse d’Or est un sujet que nous suivons depuis longtemps. On a beau tourner le truc dans tous les sens, on en revient à la seule question à se poser : Dans ce concours, doit-on garder notre ADN de cuisinier français ou se soumettre à des critères qui ne nous ressemblent pas ? Avant d’entrer dans le vif du sujet, on recueille les premiers mots de Davy Tissot à son retour de la sélection Europe. On débriefe avant et on en parle après. Et quoi qu’il décide, nous sommes derrière lui.
Dans cet entretien, on débriefe à chaud le Bocuse d’Or Europe à Tallin et on donne le mode d’emploi de la Team France en mode cocon qui se prépare pour sa dernière ligne droite.
« Quand Davy a un doute, il part prendre l’air pendant dix minutes. Quand il revient, il choisit. Il prend une grosse décision et là on gagne beaucoup de temps. Il se dit toujours que dans chaque chose qu’on lui dit, il y a une part de vérité. Donc, malgré son expérience, il est toujours dans la remise en question. »
Yohann Chapuis
Le positionnement français en question
A force de suivre le Bocuse d’Or, assister aux épreuves, écouter les candidats, absorber les avis contradictoires des uns et des autres, on a bien un petit avis sur le sujet. Prenons un peu de recul sur un concours international que l’on regarde parfois avec nos yeux de froggies.
« Cette vision qui est la nôtre, c’est de faire attention à l’harmonie du goût des éléments entre eux. Sans assemblage, entrer par la cuisine avant d’aller dans la construction visuelle. »
Davy Tissot
Un concours de cuisine artistique
Dès le début, le Président Serge Vieira (Bocuse d’Or 2005 : qui connait mieux le sujet que lui ?) avait mis les jalons sur la conduite à tenir. « Il ne faut pas se tromper de concours. On n’est pas au MOF. Au Bocuse d’Or, c’est le visuel qui est au premier plan. Au départ, la compétition s’appelait d’ailleurs “Concours National de Cuisine Artistique“. A nous d’en tenir compte. »

ce contenu est d’accès libre. Pour avoir accès à tous les contenus réservés et au feuilletage en ligne, abonnez-vous !
#lecoeurdeschefs #magazine #presse #culinaire #chefs #producteurs #cuisine #artisans #davytissot #bocusedor #sirha #teamfrancebocusedor #sirhafood #bocusedorfrance #selection