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Les Collectionneurs : Convention annuelle 2019

by Anne Garabedian

Au-delà de la centrale d’achat (Cadhi) ou de Job Hospitality qui aide les membres dans leurs recrutements, Les Collectionneurs accompagnent également les chefs d’entreprise dans leur réflexion. Et pour ça, il faut prendre un peu de hauteur sur le sujet. Focus sur l’intervention d’un expert sur la révolution numérique lors de la convention annuelle 2019 des Collectionneurs Lundi 18 novembre à la Cité des Sciences.

La transition numérique

Xavier Alberti et sa nouvelle directrice Carole Pourchet ont réaffirmé le positionnement des Collectionneurs en tant que communauté, riche de membres et de voyageurs fidèles qu’il faut apprendre à totalement impliquer. Pour nous éclairer sur cette évolution profonde de notre société, ils ont fait appel à un expert du numérique, Nicolas Colin (The Family) qui accompagne 250 start up à Paris, Berlin et Londres. Leur savoir-faire : « faire croître son entreprise grâce aux communautés : s‘appuyer sur la puissance collective des connexions entre les individus ». 

Traduction !

J’espère qu’on ne vous perdra pas en route, même si le sujet vous semble un peu éloigné de votre quotidien, la réflexion est intéressante et le recul nécessaire pour se positionner en tant que restaurateur ou hôtelier « chef d’entreprise », notamment pour ceux qui souhaitent mieux appréhender la nouvelle ère des réseaux sociaux afin de mieux communiquer sur leur maison. J’ajoute que c’est une synthèse courte qui ne remplacera pas le propos de l’expert, mais qui permet aux absents d’entrevoir le sujet.  

Avant, il y avait « l’industrie de masse »

Le temps de la révolution industrielle : Pensez « sidérurgie et ferroviaire », « chaînes d’assemblages et production de masse » : il fallait autrefois standardiser la production pour l’optimiser et pousser tout le monde à consommer la même chose. (Offre hôtelière standardisée : le même style de chambre où que l’on soit dans le monde.)

Aujourd’hui, les gens s’affirment individuellement tout en se connectant entre eux autour de valeurs communes, s’extraient de la masse et demandent un service individualisé, une offre personnalisée. (Offre hôtelière avec accueil sur mesure, se différencier, proposer une expérience unique).

La puissance de la communauté

La révolution numérique : Grâce au développement de l’informatique personnelle et les technologies de réseaux, nous sommes aujourd’hui connectés les uns aux autres. C’est « l’âge de la multitude » selon Henri Verdier. Nicolas Colin résume : « La puissance d’une entreprise ne se mesure plus au nombre de salariés ni au chiffre d’affaire, mais à sa capacité à capter la puissance de sa communauté et de s’allier avec la masse de ces individus connectés entre eux. »

Conclusion : Pour croître, ne pas hésiter à s’appuyer sur la communauté d’individus (les voyageurs), qui sont connectés les uns aux autres et partagent vos valeurs. Profitez des réseaux disponibles (Facebook, Instagram etc..) pour stimuler l’engagement sans oublier la boucle retour : rien ne sert à communiquer dans un sens vers la communauté si on n’est pas à l’écoute de leurs retours. 

L’enjeu est de transformer cette communauté (9000 voyageurs fidèles) en véritables ambassadeurs de la marque.

Xavier Alberti nous présente sa nouvelle directrice

« Un bon entrepreneur est celui qui s’entoure de gens qui sont meilleurs que lui. »Paragraphe

Carole Pourchet était déjà dans la maison (sur le marketing et le digital à Ducasse Education), et Xavier Alberti « l’avait déjà dans le viseur » : « Au bout de 7 ans, j’avais besoin d’aller chercher une nouvelle énergie sur certains axes à développer. A trois, nous gardons une vision stratégique, mais je vais la laisser délivrer la mise en œuvre opérationnelle de la feuille de route que nous nous sommes fixés. » 

La conclusion d’Alain Ducasse

Le président des Collectionneurs confirme l’orientation des prochains mois : « Le succès dépend de l’implication de chacun. Entre se plaindre et proposer des choses, il faut choisir. Nous avons besoin de prendre un temps d’avance : nos voyageurs sont nos détracteurs ou nos prescripteurs, mais ils s’expriment sur nos maisons.  Je suis obsédé par l’accueil et le service : tout se joue sur des détails et l’anticipation des petites choses. Nous devons inventer de nouvelles manières de partager cet état d’esprit qui nous anime. Faire ressentir au voyageur qu’il est unique, que ce soit notre signature pour qu’il revienne et entraîne d’autres voyageurs avec lui. »

Rappel des fondamentaux : 

  • Les collectionneurs : 500 chefs d’entreprise, 5500 salariés, 600 millions de chiffre d’affaire. 
  • La vocation des Collectionneurs : « Faire découvrir aux voyageurs des restaurants et des hôtels, des savoir-faire uniques ».
  • Les missions : « Epauler les hôtels et restaurateurs indépendants à développer et pérenniser leur maison. »
  • Pour que ça fonctionne : « Un intérêt commun, des valeurs communes et une cohésion. »

La petite histoire des Collectionneurs. 

« Les prémices : en 1975, deux hôteliers restaurateurs se rencontrent. L’un a un château du 13ème sur la rive sud de la Loire, l’autre est une auberge du Pays Basque, une étape de St Jacques de Compostelle. Malgré leurs différences, ils partagent les mêmes valeurs, la même philosophie d’accueil et d’hospitalité. Ils décident de créer leur marque pour promouvoir ensemble leurs deux maisons. Aujourd’hui, 45 ans plus tard, ils sont toujours membres et de nombreux indépendants les ont rejoints. Il s’agit du Château de Pray (Famille Carriou, Amboise) et d’Ithurria (Famille Isabal, Ainhoa). » Xavier Alberti

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