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L’exercice difficile du room-service « gastronomique » par Glenn Viel à Baumanière

by Anne Garabedian
Le room-service par Glenn Viel à Baumanière

Pour une courte réouverture de l’hôtel le week-end pendant la période de Covid-19, Baumanière ouvrait seize de ses plus belles chambres pour des séjours incluant la restauration. Dans cette configuration, Glenn Viel préfère parler de room-service plutôt que de gastronomie et décrit même une « cuisine traditionnelle servie en chambre, simple et efficace », avec des produits à tomber.

Baumanière prévoit une réouverture du room-service du 7 au 17 mai et si les conditions sanitaires le permettent, une ouverture du restaurant au 17 mai.

Menu du jour 

 « Cuisine traditionnelle » ? Bon, là il pousse un peu, quand même. Disons que Glenn Viel a des critères bien à lui. Sa restauration « traditionnelle » est bien au-dessus du curseur moyen : « Peut-être mais je ne veux pas que nos clients imaginent que l’expérience sera identique à un dîner à Baumanière. Ce n’est pas possible dans les conditions qui nous sont imposées. Alors je préfère annoncer un menu du jour avec entrée/plat/dessert en room-service sans proposer de repas dit “gastronomique“ ». 

« Le room-service, ce n’est pas le restaurant. Ce n’est pas la même philosophie, ce n’est pas la même histoire que l’on raconte. »

Glenn Viel

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Question de curseur…

Bon. On va ajouter quelques nuances. Son « menu du jour » n’a rien à voir avec notre quotidien, quand même… Vas-y, Glenn, dis-nous ce que tu proposes, par exemple : « Mais je t’assure ! On peut avoir une laitue romaine braisée, une pluma /gratin, un baba… Le week-end dernier, il y avait une tombée d’épinards ! Bon, on a un client qui nous a dit qu’on l’avait réconcilié avec les épinards parce que justement ils étaient “à tomber“. Mais notre objectif est bien de faire simple et efficace, une cuisine conviviale avec les meilleurs produits qui soient. C’est vrai que les petits pois de Baumanière, ils sont dingues. J’en avais aujourd’hui, je les ai picorés crus tout l’après-midi. Avec un jus, c’est juste magnifique. Mais voilà, le room-service, ce n’est pas le restaurant. Ce n’est pas la même philosophie, ce n’est pas la même histoire que l’on raconte. »

Alors cap sur les Alpilles : on aura Baumanière, le printemps dans les jardins, la roche des Baux, la cuisine de Glenn Viel et de Michel Hulin. Mais on n’aura pas (encore…) le pigeon dans son nid, ni la volaille dans sa cage avant sa découpe à table, les apéritifs différents, les cuissons en inertie, le bouillon servi minute, le chariot à thé sur mesure… 

Pour tout ça, il faudra attendre encore. Hâte.

Aller plus loin : Baumanière : Offres Parenthèses enchantées et étoilées

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A noter : les photos prises en cuisine (sans masque) sont antérieures à la crise sanitaire.

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